mercredi 23 juillet 2014

Roumanie / Ancien feu du port de Mangalia (brise-lames Nord-est)

 
Roumanie.
 
Entier postal.
L'ancien feu du brise-lames Nord-est du port de Mangalia illustre l'enveloppe et le timbre-poste imprimé.





Enveloppe préaffranchie
Année d'émission : 1982
Autorité postale émettrice : Poşta Română
Valeur faciale : 2 lei (ancien leu – ROL) (1952 - 2005)
Prix de vente : 2.45 lei (ancien leu – ROL) (1952 - 2005)
Illustration : à partir de l'œuvre (peinture à l'huile) de Valentin Donici (1931 - 2005)
Dimensions du pli : 114 mm x 162 mm (DIN C6)
Édition : IPT
Code : 0180/82







Cachet commémoratif de l'exposition philatélique sur la marine roumaine "Marina '82"
[Expozitia Filatelica "Marina '82", ziua marinei R.S. Romania]
Mangalia, le 01.08.1982




La ville de Mangalia, sur la côte de la mer Noire, est à une quarantaine de kilomètres au sud de Constanţa et à une dizaine de kilomètres de la frontière bulgare. Elle occupe le site de l'ancienne Callatis (Καλλατις), ville fondée au début du Ve siècle av. J.-C. par des colons arrivant de Milet (Μίλητος), l'ancienne cité grecque ionienne.

L'ancien feu d'entrée du port [Farul vechi din Mangalia] (43° 48' N & 28° 35' E) se trouve à l'extrémité du tracé initial du brise-lames Nord-est, une construction qui est aujourd'hui prolongée (vers le sud-est) de plus de 1 000 mètres. Cet élargissement rend désuet le signalement lumineux.
Construite en 1898, la tour tronconique de 7 m (23 pieds) de hauteur est bâtie en maçonnerie de brique et peinte en blanc.

La lanterne, aujourd'hui sans verres de protection, est coiffée d'une élégante coupole d'inspiration ottomane, peinte en bleu. Une rambarde métallique dont le bord supérieur est légèrement penché vers l'extérieur renferme un ensemble très réussi.





L'ancien feu de Mangalia dans la série "Faruri din Romania" (2010)
Enveloppe premier jour [FDC]






Pli oblitéré à Bucarest, le 05.03.2010

La lanterne d'un phare stylisé illustre le cachet commémoratif
Les timbres montrent le phare de Tuzla et les anciens feux de Mangalia et de Sulina

Édition : Poşta Română
Dimensions du pli : 115 mm x 168 mm
Référence : 0149


 







Thème du timbre : ancien feu de Mangalia dans la série "Faruri din Romania", cinq timbres différents
Date d'émission : 05.03.2010
Autorité postale émettrice : Poşta Română
Valeur faciale : 1.20 lei (RON)
Design : Mihai Vamasescu
Imprimeur : Fabrica de Timbre (Bucarest)
Impression : offset (quadrichromie)
Dimensions du timbre : 27 mm x 48 mm
Taille de la feuille : 8 timbres + vignette
Dentelé : 13 ½
Dimensions de la feuille : 93 mm x 162 mm
Tirage : 116 200
Numéros des catalogues : Yv 5415 / M 6420 / S 5159 / SG 7020
Numéro WNS : RO015.10



 
 

lundi 14 juillet 2014

Pérou / Isla Lobos de Tierra et Isla Blanca

 
Pérou.
 
Enveloppe premier jour [FDC] commémorant les phares du Pérou (faros del Perú).
Le bloc-feuillet montre les phares de Isla Lobos de Tierra et d'Isla Blanca.
Le phare de Isla Lobos de Tierra apparaît dans l'illustration du pli et du cachet commémoratif.




Oblitération premier jour faite à Lima, le 10.05.2006

Édition : Serpost S.A. (Servicios Postales del Perú)
Dimensions de l'enveloppe : 100 mm x 160 mm




Thème des timbres : phares de Isla Lobos de Tierra et Isla Blanca dans le bloc-feuillet (deux timbres) de la série phares du Pérou [III] (faros del Perú)
Date d'émission : 10.05.2006
Autorité postale émettrice : Serpost S.A. (Servicios Postales del Perú)
Valeurs faciales : 6.00 nuevos soles (PEN)
Design : Christian Álvarez M.
Imprimeur : Thomas Greg and Sons (Lima, Pérou)
Impression : offset (polychromie)
Dimensions du timbre : 30 mm x 40 mm
Dimensions du bloc-feuillet : 103 mm x 81 mm
Dentelé : 14 x 13 ½
Tirage : 25 000 feuillets (50 000 timbres)
Numéros de catalogues : Yv BF32 / M 2100 – 2101 (Bl 34) / S 1519 / SG MS 2404
Numéros WNS : PE059.06 et PE060.06




 
 

A. L'Isla Lobos de Tierra [1] est située à environ 750 km au nord-ouest de Lima, capital du pays.
Affleurement granitique dans les eaux de l'océan Pacifique, cette île de 30 km² est à une vingtaine de kilomètres au large des côtes péruviennes.
Le phare (06° 28' S & 80° 51' W) est situé dans la partie méridionale de l'île.

Construit en 1994, il remplace une première structure bâtie en 1937.
La tour tronconique, construite en fer de fonte, s'appuie sur une base en béton et finit dans un balcon entouré d'une rambarde métallique qui renferme la lanterne.
Peinte en bandes rouge-blanc-rouge, comme le drapeau péruvien ; la lanterne est blanche avec une toiture rouge.
La hauteur est de 4.30 m (14 pieds) et le plan focal se trouve à 82 m (269 pieds).

L'optique (35 000 candela), qui est alimenté par des panneaux solaires (batterie), émet quatre éclats de lumière blanche toutes les 20 secondes selon la caractéristique suivante : éclat 0.25s + obscurité 3s + éclat 0.25s + obscurité 3s + éclat 0.25s + obscurité 3s + éclat 0.25s + obscurité 10s.
Sa portée lumineuse est de 17 milles marins (1 mille = 1852 m).

Admiralty List of Lights and Fog Signals / ALL : G2124.

 

B. L'Isla Blanca (île blanche) est un îlot blanchi par le guano qui renferme par le nord la baie du port de Chimbote [2], dans la région centrale du Pérou, à environ 400 km au nord-ouest de Lima.

Le feu d'Isla Blanca (09° 06' 29.4" S & 78° 37' 10.8" W) n'est plus opérationnel mais la tour est toujours à son emplacement, au sud de l'île face au Paso del Medio ; un passage maritime d'environ 3 km de large, très fréquenté, situé entre l'île Blanca (au nord) et l'île Ferrol del Norte (au sud).

La tour, de section carrée et construite en béton, était le pied d'un feu extérieur (sans lanterne) entouré d'une rambarde métallique qui était par la même occasion, le support d'une batterie de panneaux solaires.
Peinte en noir avec une bande centrale blanche, le feu émettait un éclat de lumière blanche toutes les 10 secondes avec une portée lumineuse de 14 milles marins (1 mille = 1852 m).

Il était l'ancien "G2084" de l'Admiralty List of Lights and Fog Signals.

[1] À partir de "lobo marino", le nom espagnol de l'otarie à crinière (Otaria flavescens).

[2] La ville portuaire de Chimbote, a été durant les années 1950, le port de pêche le plus productif du monde. L'activité, amoindrie, reste actuellement un important pilier de leur économie.
 
 



Verso du bloc-feuillet